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15.02.2008
Edouard de Penguilly dans le magazine Entreprendre
"Qui veut reprendre ma boîte ?" c'est le titre de la grande enquête de janvier du magazine Entreprendre, sur le thème des "repreneurs d'affaires". Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 500.000 entreprises seraient à reprendre dans les dix années à venir, 700.000 d’ici 15 ans.
Edouard de Penguilly, impliqué à plusieurs titres sur les questions de l'emploi, de la formation, de l'entreprise, a répondu aux investigations de la journaliste Agathe Jaffredo, ainsi que André Ringeval, directeur des formations en alternance et continue de l’IUT de Saint-Denis, qui a eu la bonne idée de créer une licence professionnelle préparant de futurs repreneurs.
"La masse des emplois sous-jacents à cette situation est considérable, car 100 entreprises de 10 salariés, cela en fait 1.000 !
1.000 personnes en moins chez Hewlett-Packard, cela fait 3 semaines la une des journaux, tandis que lorsque 100 PME mettent la clé sous la porte parce que le créateur est proche de la retraite, qu’il n’a pas trouvé de repreneur et qu’il y a 10 personnes sur le carreau, cela fait aussi 1000 personnes et personne n’en parle. Je me suis donc attaché à travailler sur cette question à travers mes différents engagements" explique EdP à la journaliste.
La transmission d’une entreprise s’inscrit comme une véritable logique de maintien de l’emploi
A l'IUT de Saint-Denis (Paris 13), une toute nouvelle formation professionnelle sur 15 mois s'adresse à des étudiants Bac + 2 avec pour objectif de développer principalement des projets de reprise.
La logique est tellement simple que l'on aurait pu y penser plus tôt : l'étudiant trouve une entreprise candidate qui l'accueille en alternance le temps de constituer le projet et surtout de recevoir le savoir-faire du créateur initial. Ensuite, la situation s'inverse : l'étudiant devient le patron et le patron peut rester quelques temps conseiller technique histoire d'aborder la retraite en douceur...
"C’est très douloureux pour un chef d’entreprise de vivre sa fin de carrière. C’est également compliqué d’admettre qu’il n’y a personne parmi les salariés ou dans la famille pour reprendre le bébé. Mais lorsque la mayonnaise aura pris, ils seront certainement ravis de transmettre à quelqu’un qu’ils connaissent" raconte André Ringeval, visiblement enthousiaste, dans les colonnes d'Entreprendre.
A noter qu'un soutien post-formation de 18 mois se fait avec l’appui d’un certain nombre de banques qui aident au diagnostic de la reprise et éventuellement au financement de celle-ci.
Il faut réaliser que la perte d’une PME fait disparaître d’énormes savoir-faire
"les choses sont parfois tellement évidentes, qu’on finit par ne plus les voir et il est parfois trop tard lorsque l’on constate une perte de savoirs. D’où l’idée d’organiser l’opération de reprise sous la forme d’un apprentissage en enseignement par alternance, de façon à ne pas seulement transmettre une entreprise avec un cash-flow, une force de travail et une gamme de produits. C’est aussi une façon de récupérer le savoir-faire" dit encore Mr de Penguilly.
Télécharger l'enquête du magazine Entreprendre® au format PDF
Edouard de Penguilly est entre autres président de la commission formation-emploi-recherche de Plaine Commune Promotion, administrateur de Paris 8 et Paris 13, animateur du Club de DRH de Plaine Commune.
13:50 Publié dans EdPenguilly | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note | Tags : saint-denis, plaine commune, entreprise, education, emploi, formation
Commentaires
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Ecrit par : Jack | 23.10.2008